Depuis qu’ils avaient découvert cette position, Henrique et Basquette vivaient tête bêche.
2 commentairesComme quoi, ne jamais abandonné après une tentative inFRUCtueuse.
Plato:
Leur histoire commença pourtant par un râteau.
un vidéaste et ses dérives
Ce site regroupe toutes mes réalisations:
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Depuis qu’ils avaient découvert cette position, Henrique et Basquette vivaient tête bêche.
2 commentairesTous les exposants et galeristes de la ville connaissaient Folque de Parti. A chaque vernissage ils devaient faire appel à des agents de sécurité pour l’empêcher de venir proposer ses services de cireur de chaussures.
Laisser un commentaire« Impossible de s’en défaire » répétait inlassablement Benoît Coquille. Ce que les gens réalisaient très vite à son contact.
Laisser un commentaireDe la peinture glycérol recouvrait Hélène en permanence. Un médecin d’origine Slovène avait trouvé cette unique solution artisanale pour la maintenir en vie. Elle souffrait d’un atroce dessèchement du derme accompagné d’une atrophie de la peau.
Laisser un commentaireCe matin, Jukin a perdu son bulbe céphalo-rachidien.
titre proposé par Tim
Les rayons du soleil étaient jaunes. De petites pattes poilues tentaient de jouer avec. Mais à peine effleurés, ils disparaissent. Finalement lassé de cette lumière immatérielle, le chaton se laissa glisser dans la maison depuis le rebord de la fenêtre. Deux moutons de poussière attirèrent son attention pour les faire rouler quelques instants. Après avoir éternué, il se détourna et bondit sur une masse brune. Elle se souleva aussitôt d’un geste réflexe.
Jukin fut surpris de cette attaque, puis se rallongea en découvrant son assaillant. Le chaton noir venait de le tirer de sa rêverie ou peut être d’une sieste, il ne savait pas bien. Allongé par terre dans son séjour, il profitait d’une vue différente par la fenêtre. Le feuillage de l’arbre lui apparaissait autrement par en dessous. En plus, le soleil s’alignait avec la frondaison ce qui soulignait le relief des feuilles. Il se saisit de la boule de poils et se laissa aller à plat dos. Il redécouvrait sa maison. Tandis que le chaton s’agitait entre ses mains, il observait ses objets familiers. La perspective les déformait, faisant apparaître leur face cachée. Comme-ci une vie dérobée à son regard s’épanouissait chaque jour à quelques centimètres. Ne pouvant plus retenir l’animal entre ses doigts, il le laissa filer dans son cou. Même ses murs semblaient venir d’une dimension parallèle. Extérieurement semblable à la notre, mais recélant un brin d’altérité invisible. Dans cette position il put se prêter à un jeu qu’il adorait : s’imaginer marcher sur le plafond devenu le sol de la pièce.
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Dendrite Tuberquoire pressait des citrons. Très jeune il avait réalisé que sa main repliée avait exactement la forme et la taille d’un citron moyen. Malheureusement il n’avait pu en faire un métier, comme un superhéros dont le pouvoir ne servait à rien.
2 commentairesValentin Petel n’émettait aucun son, il était inacoustique. Ses pets, ses cris, ses génuflexions restaient inaudibles. Le KGB et la CIA se l’arrachaient pour les missions TOP SECRET.
2 commentairesLa journée à Las Vegas on va plutôt crever dans le désert.
Des restes de photos fondues.
Steven jonglait avec ses boomerangs, quand il se prit le petit doigt dans l’un d’eux. Alors qu’il commençait à jurer contre son jouet, un kangourou l’interrompit. Il lui demandait un peu de respect et se retourna pour dévoiler dans sa fourrure un trou en forme de boomerang.
2 commentairesNorbert portait le traditionnel collier de poils du vieux scientifique. Malheureusement imberbe, il s’agissait d’un postiche. Seul moyen à ses yeux de se sentir légitime en tant que savant. Il ne put jamais profiter pleinement de sa belle carrière, toujours dans l’angoisse d’être démasqué.
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