Des articles sympas sur notre série CHIEN

On a une couverture presse de malade. Ceci est fort sympathique. Ouest France nous a carrément rencontré en entretien, afin d’alimenter cet article. Côté Caen y est aussi allé de sa prose ici même. Et les copains s’y sont mis aussi. Que ce soit Simon Dronet sur son excellent blog isNotModern et Thomas Lesourd sur son Weird-future. Merciiii.

edit: Thomas est un gros con qui efface les internets, vous ne pourrez plus jamais voir son article aussi élogieux qu’hypocrite.

 

Afin de péréniser la chose, je me suis permis de recopier l’article Ouest France ici même:

De gauche à droite, Benoît Lemennais, Nicolas Dégenétais et Timothée Fallet, créateurs de la série web « Chien ».

Un épisode de trente secondes à une minute est diffusé chaque jour, du lundi au vendredi, sur Internet. À l’origine de cette réalisation, trois potes fondus de vidéo et de cinéma, un brun déjantés.

On ne sait pas trop si ce qu’ils disent est du lard ou du cochon. Timothée Fallet, Nicolas Dégenétais et Benoît Lemennais, respectivement 28, 31 et 33 ans, donnent l’impression de camper un personnage presque tout le temps. Depuis le 30 janvier, ces Caennais mettent en ligne une mini série « absurde et bureautique » intitulée Chien, sur un blog (la série chien). Chaque épisode tombe à 19 h, du lundi au vendredi. « Ça crée un rendez-vous. » La semaine est regroupée en une vidéo, diffusée le dimanche. L’ultime saynète sera diffusée le mercredi 29 février.

L’idée de base reste simple : « Quelqu’un fait tomber un stylo, le ramasse, n’arrive plus à se relever. » Et termine à quatre pattes, comme nos chers amis canins. D’une manière ou d’une autre, la scène se répète inlassablement dans un bureau lambda. « Nous avons écrit toutes les combinaisons possibles. On ne s’inspire pas du réel. » On pourrait y voir une métaphore de l’aliénation au travail. Timothée, Nicolas et Benoît jouent des collègues inexpressifs, assez taciturnes, donnant l’impression de brasser de l’air.

Ces courts épisodes ont intégralement été tournés à la fin du mois de décembre, dans les locaux de l’Association mieux vivre et détente (AMVD), dans le quartier de La Pierre-Heuzé.

Morceaux chorégraphiés

Benoît parle d’« un exercice ». Nicolas évoque « une expérience, un préambule avant de passer à un truc plus gros ». Peut-être un film de fiction. Ces vidéastes amateurs ne devaient réaliser que trois épisodes, mais chemin faisant… vingt-trois (et trois teasers) ont été écrits et conçus. Ils ont travaillé certaines scènes comme des morceaux chorégraphiés, « afin que les gestes apparaissent naturels ».

Timothée, Nicolas et Benoît se sont rencontrés en 2005, à Granville, lors de « Courts toujours plus », festival de courts métrages qui n’existe plus aujourd’hui. « On n’avait pas bossé ensemble depuis deux-trois ans. » Ces doux rêveurs forment à eux trois le collectif The Oyster (« huître » en anglais) et font tout eux-mêmes avec leur matériel : « On a plutôt besoin de comédiens, de lieux de tournage. »

Ils affirment se sentir « un peu indépendants du système audiovisuel caennais », ne se reconnaissent « dans rien ». Benoît et Nicolas sont passés par les arts du spectacle, à l’université. Le premier est aujourd’hui chargé d’éducation culturelle et artistique à la Région ; le second, également formé en informatique, galère un peu. Timothée, depuis ses 16 ans, a pris une option d’« autodidacte ».

En attendant la réalisation de deux projets de courts métrages, Fabien et Ce film a coûté un million de dollars, les trois créateurs comptent sur une soirée autour de Chien, au cinéma Lux.

Nathalie HAMON.

 

Ouest-France  

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