Le DVD de la Darasse production est là


 

Qu’il est beau. Surement plus beau que les films eux-mêmes. Forcément il a été fait après. Vous avez même des sous-titres anglais, rendez-vous compte le temps que ça demande à faire.  
 
Et puis des super bonus:  
un magnifique documentaire sur la genèse, un concert privé, des interviews de stars, des photos

et des signatures virtuelles. Il contient les 15 premières Darasses, soit 1h22 de films, et 20 minutes de bonus.
 
Il nous a coûté 3€ pièce à fabriquer, vous donnez ce que vous voulez bien sûr. La chouette jaquette a été réalisé par notre ami Vincent, merci gros.

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Une darasse à Granville

Après une pause d’un an afin de laisser retomber le scandale, nous sommes revenus à Granville afin de participer au tourné/monté: une après-midi pour tourner un film, sans montage, et avec contraintes. Je ne me suis souviens plus de la liste cette année là.
 
Par contre, je me rappelle du murmure dans la salle au moment de la projection, quand le public a découvert les premières images: « mais où sont-ils allé filmer ça ? » « ils sont venus avec une vidéo toute prête ! ». Et non. Nous avions bien tourné la journée-même. Comme des petits malins, nous nous étions rendus au zoo de Champrepus. Cependant, sans montage, le film était beaucoup trop long. Il faisait le double. Le visionnage fût un peu pénible. La version ci-dessus est celle remontée.

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Préparation de la jaquette du DVD de la Darasse Production

L’écrin étant aussi important, voire plus, que le contenu, nous avons confié à notre ami Vincent le soin de réaliser la pochette du futur DVD de la Darasse. Il nous a donc missionné pour un shooting afin d’avoir de la matière. En voici l’essentiel.

 

 

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La Darasse Production en concert

La Darasse c’est la liberté, notamment de faire ce qu’on ne sait pas faire, comme par exemple de la musique. Le 14 septembre 2005, en vue de réaliser les bonus du DVD de la Darasse, nous avons filmé un concert privé, avec à la batterie: Prune Fallet, accessoirement sœur de Timothée Fallet. Comme par hasard une caméra tournait à ce moment là, voici donc le résultat.

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Vunion Lautrec, chapitre 8 [1000]

Il enfila sa tenue et repensa à Blanchette. Mince alors, il faut lui filer le train !
Flell consulta le petit livre rouge : Page13, elle est à la déchetterie. Après avoir calé l’ouvrage sur son épaule, il jaillit dans la rue.

L’endroit était très propre. Le tout, niché dans un vallon verdoyant d’un vert vif, offrait une oasis de repos. Ainsi de nombreux badauds venaient flâner après un travail bien mérité.
Elle était bien là, habillée tout en marron. Ça ne lui allait pas du tout, mais ça ne le regardait pas non plus. On ne peut pas dire que son pantalon ocre, sa chemise d’un beige commun et sa veste en toile bleu foncé était de meilleur goût. Mais ni lui, ni elle, n’y pouvait quelque chose, leur fonction l’imposait.
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La Darasse SDF

Encore une fois, je n’ai plus le souvenir de l’idée au départ du film. Par contre je me souviens m’être senti sale à traîner comme ça toute la journée, en bavant dans ce foutu harmonica. Les rencontres étaient marrantes, et comme nous avons filmés sur plusieurs jours, j’avais la sensation d’être nomade réellement. Et ça ne me plait pas :). Par contre, même s’il fût compliqué, je me suis pas mal éclaté au montage. On a aussi réenregistrer de la musique spécialement pour certains passages. Plutôt intéressant comme expérience. Mais pensez à bien payer votre loyer les enfants.

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Vunion Lautrec, chapitre 7 [111]

Etrangement, il sentit aussi du mouillé au niveau de son bas ventre. Il baissa les yeux pour vérifier, mais oui, il était en train de se faire dessus. Du pipi. Plein sur lui. Il sentait le liquide chaud se répandre le long de ses cuisses et remonter légèrement sous son nombril. Comme il était assis en tailleur, le liquide s’accumulait dans une sorte de cuvette formée par ses cuisses et ses hanches.
Le plus étrange demeurait cette sensation double que Flell éprouvait. A la fois du plaisir, à se laisser aller ainsi à savourer la douce et confortable chaleur de l’urine. Mais aussi un malaise, à ne pouvoir se contrôler et à se sentir tout humide. Sans parler de l’odeur de crèche qui lui montait aux narines.
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Vunion Lautrec, chapitre 6 [110]

Mais soudain il sentit un pic.
Très piquant. Il fut blessé dans son amour propre qu’il retourna, le maintenant aux épaules, et serra au cou. Il suffoqua. C’est à ce moment qu’il put se focaliser sur le pic piquant : la lance de son espadon empaillé. Il avait oublié jusqu’à son existence, malgré les bons moments passés ensemble. Il balaya la nostalgie d’un revers du front et le sortit de la fine boue qui l’avait à demi enseveli.

C’est là qu’il retrouva son livre rouge. Soussur l’espadon. Mais comment aurait-il pu retrouver un objet, accolé à un autre dont il n’avait plus le souvenir ? Il remercia la providence et tira l’ouvrage d’un coup sec.

Quelle drôle de sensation. Cet objet lui était tellement proche et éloigné à la fois, la scène lui parut irréelle. Les souvenirs étaient si nets, si brillants qu’il n’avait pas besoin d’ouvrir les yeux pour matérialiser le livre. Si bien qu’en le tenant dans la paume de sa main, sa main devenait un souvenir, et par extension lui aussi. Il était tiré hors de lui et le visage écrasé face à un miroir, dans le même instant.

Toutefois, à force de le tripoter, de le caresser, de l’observer sur toutes ses coutures, il lui rendit son aspect trivial et put se retrouver lui-même. Une dernière réminiscence de souvenir lui rappela alors le fonctionnement du livre rouge qui ne s’ouvrait pas par la tranche, mais par une grosse couture verticale sur la couverture. Il y enfonça la main.

Il faut en tirer le maximum, souffla-t-il à travers les gouttes de pluie qui lui tombaient du pommeau de la douche.

L’intérieur était noir, sec, inerte : du vide. C’est ce qu’il cherchait. Etrangement, il sentit aussi…

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