Une série de films instinctifs, tous réalisés avec mon cher et tendre Timothée Fallet.Les personnages, l'univers et le genre changent systématiquement. Mais tous ces films sont regroupés car ils émanent d'un même état d'esprit: la libération de notre magma mental commun. Une forme de délire précis se créé quand nous sommes en présence l'un de l'autre. Ces films en capturent toutes les facettes: expérimental, surréaliste, enfantin, absurde.
L’écrin étant aussi important, voire plus, que le contenu, nous avons confié à notre ami Vincent le soin de réaliser la pochette du futur DVD de la Darasse. Il nous a donc missionné pour un shooting afin d’avoir de la matière. En voici l’essentiel.
La Darasse c’est la liberté, notamment de faire ce qu’on ne sait pas faire, comme par exemple de la musique. Le 14 septembre 2005, en vue de réaliser les bonus du DVD de la Darasse, nous avons filmé un concert privé, avec à la batterie: Prune Fallet, accessoirement sœur de Timothée Fallet. Comme par hasard une caméra tournait à ce moment là, voici donc le résultat.
Encore une fois, je n’ai plus le souvenir de l’idée au départ du film. Par contre je me souviens m’être senti sale à traîner comme ça toute la journée, en bavant dans ce foutu harmonica. Les rencontres étaient marrantes, et comme nous avons filmés sur plusieurs jours, j’avais la sensation d’être nomade réellement. Et ça ne me plait pas :). Par contre, même s’il fût compliqué, je me suis pas mal éclaté au montage. On a aussi réenregistrer de la musique spécialement pour certains passages. Plutôt intéressant comme expérience. Mais pensez à bien payer votre loyer les enfants.
Alors là, une vraie star dans la Darasse, qui l’eu cru. Bouli Lanners messieurs dames, l’acteur/réalisateur Belges a accepté de jouer pour nous. D’une patience et gentillesse infinie. Gros merci monsieur.
Il s’agissait du festival 5 jours tout court, pendant lequel Bouli Lanners était venu présenté un film. Et aussi car son premier long métrage Ultranova sortait en salle, notamment au cinéma Lux où le festival avait lieu. Toujours est-il qu’il avait accepté de lancer le premier Marathon du court métrage de Caen, en présentant le thème: LABORATOIRE.
Ni une ni deux, Timothée propose de le prendre en guest. On lui demande s’il a le temps de participer à notre film, il répond oui, d’ici 20 minutes. Parfait, ça nous laisse le temps de prévoir les plans, afin de le libérer au plus vite. Ce qui m’a le plus marqué, c’est quand Bouli a écarté une indication de jeu et imposé la sienne. Là j’ai eu la sensation d’être un enfant et qu’il était un daron. En tout cas ça s’est super bien passé.
Comme le film était plus long que les 3 minutes autorisées, hors générique, nous avons trafiqués la fin pour faire débuter ce générique aux 3 minutes et ne pas être disqualifiés. C’est dommage pour le film, il mérite peut être un remontage.
Les origines de cette Darasse me sont floues une fois de plus. Je me souviens par contre qu’il s’agit de l’époque où je faisais mon expérience « oreilles de Shrek » que je portais en permanence. Sur le plan à 2’08, au montage, j’ai réalisé que mon expérience me créait un trou dans les cheveux ! J’ai arrêté immédiatement.
Même si je ne me rappelle pas pourquoi nous sommes parties sur cette histoire, j’ai un souvenir plutôt précis des sensations. Surement car le film est très sensoriel justement. Il me plait toujours.
Les articles sont écrits pour mon nouveau site, en 2016. J’avoue que 11 ans plus tard, je ne me souviens plus de tout. Timothée, si jamais tu lisais ceci, peut être que tu peux éclairer nos amis sur les origines de cette Darasse. On traînait chez toi surement, et on a du commencer à jouer avec un dictionnaire…
Je ne sais plus du tout d’où nous est venu l’idée. Une fois en voiture, avant ? Je devais chanter ça régulièrement à cette époque. Il fallait bien que ça dégénère à un moment.
Il s’agissait du vernissage de l’exposition de notre ami Maximilien (peintre, vidéaste) à la Station mire. Nous sommes venus voir cela avec Tim, un peu délire avec nos capes. Ceci et le lieu nous ont donné envie de faire une Darasse AVEC Maxou. Il partait le lendemain. Nous sommes donc revenus… le lendemain afin de filmer avant qu’il ne parte. Littéralement, il devait reprendre des affaires et rentrer en Suisse (son pays d’origine) dans la foulée. Le timing était serré, mais nous avons bien assurés. Pour l’anecdote, le dernier plan où il part en voiture, est son vrai départ. On n’avait qu’une seule prise, heureusement elle était plutôt bonne.
Les professionnels de la santé ont leur propre univers.
L’idée de départ est de Tim: un médecin étrange qui opère sur le bord d’un lavabo. Nous avions déjà pensé au mode GUEST STAR, parfait les 2 fusionnent. Nous faisons appel à des potes (Olivier et Simon) qui réalisent aussi des courts métrages et qui sont un peu cons. Ce sont donc les 2 premières GUEST volontaires (désolé MARIA) de la Darasse. C’est aussi le premier montage si travaillé, que ce soit dans le découpage que l’étalonnage, augurant rétrospectivement d’une nouvelle ‘période’ de la Darasse. Il était donc logique, au moment de concevoir notre DVD, de volontairement s’arrêter à cet épisode 15, pour le premier volume.
J’en avais marre de dormir à même le sol, donc je devais aller chercher mon dessous de clic-clac dans ma cave. Hop on se déguise et on décide d’en faire une darasse. Tout est filmé à la main, on se passe la caméra de temps en temps pour alterner. Du coup on ne s’arrete pas de jouer, c’est comme si nous vivions la scène réellement.
Par contre l’informatique explose quand le montage de galère est terminé, si bien qu’il faut tout refaire. Pas le courage. Deux ans plus tard, le projet DVD étant lancé, il faut bien retrousser ses manches. Au final le film est meilleur, car plus dense et plus contrasté.
Une série de films instinctifs, tous réalisés avec mon cher et tendre Timothée Fallet.
Les personnages, l'univers et le genre changent systématiquement. Mais tous ces films sont regroupés car ils émanent d'un même état d'esprit: la libération de notre magma mental commun. Une forme de délire précis se créé quand nous sommes en présence l'un de l'autre. Ces films en capturent toutes les facettes: expérimental, surréaliste, enfantin, absurde.