Tous les exposants et galeristes de la ville connaissaient Folque de Parti. A chaque vernissage ils devaient faire appel à des agents de sécurité pour l’empêcher de venir proposer ses services de cireur de chaussures.
Laisser un commentaireAuteur : nikubik
067
« Impossible de s’en défaire » répétait inlassablement Benoît Coquille. Ce que les gens réalisaient très vite à son contact.
Laisser un commentaireJukin 29
Ce matin, Jukin a perdu son bulbe céphalo-rachidien.
titre proposé par Tim
Les rayons du soleil étaient jaunes. De petites pattes poilues tentaient de jouer avec. Mais à peine effleurés, ils disparaissent. Finalement lassé de cette lumière immatérielle, le chaton se laissa glisser dans la maison depuis le rebord de la fenêtre. Deux moutons de poussière attirèrent son attention pour les faire rouler quelques instants. Après avoir éternué, il se détourna et bondit sur une masse brune. Elle se souleva aussitôt d’un geste réflexe.
Jukin fut surpris de cette attaque, puis se rallongea en découvrant son assaillant. Le chaton noir venait de le tirer de sa rêverie ou peut être d’une sieste, il ne savait pas bien. Allongé par terre dans son séjour, il profitait d’une vue différente par la fenêtre. Le feuillage de l’arbre lui apparaissait autrement par en dessous. En plus, le soleil s’alignait avec la frondaison ce qui soulignait le relief des feuilles. Il se saisit de la boule de poils et se laissa aller à plat dos. Il redécouvrait sa maison. Tandis que le chaton s’agitait entre ses mains, il observait ses objets familiers. La perspective les déformait, faisant apparaître leur face cachée. Comme-ci une vie dérobée à son regard s’épanouissait chaque jour à quelques centimètres. Ne pouvant plus retenir l’animal entre ses doigts, il le laissa filer dans son cou. Même ses murs semblaient venir d’une dimension parallèle. Extérieurement semblable à la notre, mais recélant un brin d’altérité invisible. Dans cette position il put se prêter à un jeu qu’il adorait : s’imaginer marcher sur le plafond devenu le sol de la pièce.
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066
De la peinture glycérol recouvrait Hélène en permanence. Un médecin d’origine Slovène avait trouvé cette unique solution artisanale pour la maintenir en vie. Elle souffrait d’un atroce dessèchement du derme accompagné d’une atrophie de la peau.
Laisser un commentaire065
Dendrite Tuberquoire pressait des citrons. Très jeune il avait réalisé que sa main repliée avait exactement la forme et la taille d’un citron moyen. Malheureusement il n’avait pu en faire un métier, comme un superhéros dont le pouvoir ne servait à rien.
2 commentairesFranchement merci. Surtout venant d'un fou (l'erreur est corrigée, vous avez bien fait de la signaler).
Geoffroy Monde:
"taille et la taille" ?
C'est nul de commenter pour relever une possible coquille, mais les autres textes sont tous supers et me laissent sans voix. Vraiment, supers.
064
Valentin Petel n’émettait aucun son, il était inacoustique. Ses pets, ses cris, ses génuflexions restaient inaudibles. Le KGB et la CIA se l’arrachaient pour les missions TOP SECRET.
2 commentairesIl le savait ce qu'il risquait. Alors personne ne va le plaindre.
Plato:
Il fut pourtant pendu pour avoir bailler en morse la recette du coca-cola.
Jour 09 – Las Vegas, Nevada
La journée à Las Vegas on va plutôt crever dans le désert.
Des restes de photos fondues.
Mooooney, it's a crime !
t'inquiète, on a presque fini le jour 10 ! on reprend le rythme pour finir dans des conditions décentes
BenSalley:
Les pink floyd en caisse à Las Vegas, c'est quand même la classe!
Vais je attendre 3 semaines pour avoir la suite?
063
Steven jonglait avec ses boomerangs, quand il se prit le petit doigt dans l’un d’eux. Alors qu’il commençait à jurer contre son jouet, un kangourou l’interrompit. Il lui demandait un peu de respect et se retourna pour dévoiler dans sa fourrure un trou en forme de boomerang.
2 commentairesje te trouve pas très respectueux
Simon Dronet:
http://images.doctissimo.fr/annonces/photo/hd/0924056092/doudous-plats/kangourou-beige-h25cm-3044620947.jpg
062
Norbert portait le traditionnel collier de poils du vieux scientifique. Malheureusement imberbe, il s’agissait d’un postiche. Seul moyen à ses yeux de se sentir légitime en tant que savant. Il ne put jamais profiter pleinement de sa belle carrière, toujours dans l’angoisse d’être démasqué.
Laisser un commentaire061
Jessica sentait l’alcool. Tout le monde l’évitait à cause de sa dépendance. Elle avait simplement une sudation particulièrement épicée.
2 commentairesOh alors là oui !
Exception faite des rares individus dont la peau contient une trop forte proportion de meta-chlorure-indiqué ce qui, au contact du cumin, engendre une très forte odeur de pet de none quinquagénaire.
Violaine:
C'est mieux de sentir le cumin alors ?