TRISTULE
Je t’aime Tristule, car tout bourdonne autour de toi,
quand je te regarde dans le fin fond de ton âme, à travers tes yeux de mandibule.
C’est comme s’il suffisait que tout soit de nouveau frais et arrangé pour qu’enfin l’hélice libère la malice retenue entre tes dents, au milieu du persil et de l’ail.
Mais surtout tes hanches.
Elles peuvent trancher très facilement du bacon.
Oh bien sûr, du bacon fin, mais tout de même.
Quand tu te mets à les bouger, tes hanches,
les mères retiennent leurs enfants de peur qu’ils ne se blessent.
Car on a bien envie de les toucher ces hanches qui brillent,
surtout aux moments où elles sont parcourues de vibrations extatiques.
Je t’en supplie, ce soir, bouge-les ces hanches.