Pour l’anniversaire de Tristan

TRISTULE

Je t’aime Tristule, car tout bourdonne autour de toi,
quand je te regarde dans le fin fond de ton âme, à travers tes yeux de mandibule.
C’est comme s’il suffisait que tout soit de nouveau frais et arrangé pour qu’enfin l’hélice libère la malice retenue entre tes dents, au milieu du persil et de l’ail.
Mais surtout tes hanches.
Elles peuvent trancher très facilement du bacon.
Oh bien sûr, du bacon fin, mais tout de même.
Quand tu te mets à les bouger, tes hanches,
les mères retiennent leurs enfants de peur qu’ils ne se blessent.
Car on a bien envie de les toucher ces hanches qui brillent,
surtout aux moments où elles sont parcourues de vibrations extatiques.
Je t’en supplie, ce soir, bouge-les ces hanches.

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Une darasse à l’hopital

Timothée était en session de contrôle de son diabète à l’hôpital. Je suis allé lui rendre visite, pour me moquer de lui. Comme il n’est pas rancunier, on s’est lancé dans un tournage semi interdit. Il s’agit en tout cas de la première Darasse où nous utilisons un micro déporté, et où nous soignons autant le son (prises de son et montage). L’ambiance y gagne largement. C’est un épisode sombre qui me plait bien.

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Ma 2ème participation au marathon de Caen

Totalement perplexe face au thème, je pars de cette idée et du côté mathématique de la formule. J’avais aussi l’envie de faire un film dans un milieu complètement blanc, largement inspiré d’une scène du merveilleux THX1138 de George Lucas.
A la base, je voulais une fille pour jouer le 2eme personnage, sur les 48h du marathon, je n’ai pas trouvé, donc j’ai rempli le rôle. Cependant, perfectionniste incurable, j’ai pris le temps après le marathon pour remplacer ces plans avec une vraie fille et masquer les défauts de lumière. Voici une version un peu remaniée du film présentée au marathon, la version définitive.

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Un poème un peu wesh

Poème personnalisé
(du lascard amoureux)

Comme un matin d’octobre,
tes yeux m’enivrent de manière purpre.
Je chaloupe, tu bégaies.
La cascade d’eau sacrée
ne cesse de roucouler la mousse du monde.

Comme une hirondelle hivernale,
ton sourire m’incite à insister sur la résistance intrinsèque des méta bloquants solidifiés.
Je ne sais que faire, où aller, je vais m’étouffer.

Soudain la saison sèche m’assiège,
je soulève une sèche contre un mur rêche ; et la rap.

Mais ta peau lisse efface le cauchemar et le mauvais souvenir.
Le ciel se dégage sur un coucher de soleil.
Tu t’endors paisible, dans un cocon de chaleur.

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Pour l’anniversaire de Clémentine

Le voyage de Clémentine

Les fesses bronzées, Clémentine s’égare entre les hautes herbes des dunes.
Un léger vent soulève des grains de sable qui lui fouettent la peau rougie.
Elle aime cette sensation de flagellation. Etrangement elle se sent libre.
Tous les mouvements sont possibles, tous les cris et les pensées les plus folles.

Mais elle reste immobile et silencieuse.
Un frisson remonte de ses poumons pour nouer sa gorge et remplir ses yeux d’eau de mer.
Ses lèvres tremblent.
Le temps est parfait, aucun nuage ne vient déformer le bleu azur du ciel.
Quelle solitude !

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